La planète de Silef

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Ma vie en papier

Quand le monde extérieur
A perdu son intérêt
N'offrant plus le bonheur
Que j'ai cessé d'espérer.

Un message innocent.
J'ai mal interprété
De mes yeux noirs d'enfant
Par la peur enrobés.

C'est à peu près comme ça
Qu'elle avait commencé
Et ne s'arrête pas :
Ma vie en papier.

Monde imaginaire
Nombre de chimères
Fantômes qui me sont chers
Comme l'on chérit un frère

Puis toute une planète
Façonnée dans ma tête
Même un autre langage
Complétant le mirage.

Solitude différée
Voilée par la pensée
Dans le rêve réfugiée
Vaste prison dorée.

Quatre murs et un lit,
Mon royaume infini
Un crayon pour sceptre
Un papier pour fenêtre.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Je bois, à mon amour imaginaire

Le doux parfum un peu amer de la boisson de mon cœur
Celle qui éveille les passions ainsi que les papilles.
Je suis ivre d’amour et de liqueur.
Cette potion magique qui réveille les ardeurs,
Même pour une jeune fille ;

Peut-être la clé à mon amour trop prude ?
Trop de retenu, trop de peur,
Avant même le prélude.

Doux breuvage qui pétille l’esprit,
Pourquoi faut-il que rien ne me soit permis ?
Question d’éducation et de bonnes mœurs ?
Mais les civilités ne comprennent pas ma douleur.

« Ce petit verre est traître, il te perdra. »
M’a-t-on dit.
Mais où est le mal quand on se perd dans le bonheur ?
Et je dis :
« Goûte la rosée pétillante et laisse moi te goûter.
Prête-moi une seule fois tes lèvres parfumées ».

Tu me penses peu raisonnable mais je ne veux pas blesser.
Pour une fois que mon état me permet l’accès,
Abandonne-toi
Et laisse-moi m’abandonner.

Il n’y a que caresses habiles,
Quand mon esprit apaisé
Guide une main sensible
Voulant sur ta peau s’égarer.

La chaleur est là.
Je veux juste te la donner.
Si tu pouvais la recevoir hors de mes pensées…
Mais tu n’es pas
Et je suis ivre de toi.

C’est sans conséquence, aucune ;
Ni même les meilleurs, entre mes dunes.
Je ne t’obtiendrais pas,
Mais me permet de désirer.

Juste désirer…
Quelque gouttes que l’alcool fait mon cœur chavirer.
Je veux juste aimer.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Un verre de sable... tient ?, je trouve que c'est une belle image.
Le contenu est de la même matière que le contenant en moins "dégrossi". Si on chauffe l'intérieur, il devient comme l'extérieur.
Est-ce que c'est pareille avec un cœur ? Si on le réchauffe, peut-on voir à travers ?
Mais à l'état de verre, le sable devient fragile. C'est peut-être pour cela que certains cœurs évitent la chaleur qu'on leur offre, de peur de se briser.
C'est qu'après avoir été tant tenu au chaud, quand le froid glacé de la solitude ou de la déception s'abat sur sa fine paroi, l'écart est trop grand. Gare au choc thermique !

En fait, ça doit être là, la différence entre un cœur et un verre de sable : pour le cœur, c'est le verre qui se cache à l'intérieur, sous une carapace de sable.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Attachement

Je veux attraper les liens divins,

M’emmêler dans ces cordes dorées placées au dessus de moi,

Car il y a forcement un Haut Dessus.

Que serait une maison sans un toit au dessus du plafond ?

Ceux sont ses cordes du cloché que je veux attraper.

Non pas pour grimper au sommet,

Mais seulement pour m’y suspendre, m’y attacher, me laisser balancer.

Je veux que le son du toit soit mon guide.

Je veux que le vent qui m’entraîne soit mon maître.

La force du cuivre pour me soutenir.

Mais je ne saurai m’attacher à ce qui romps.

Etre balancé contre la pierre est moins dur que d’être écrasé par le ciel.

Si le cuivre bleu s’est mal forgé,

Mieux vaut abandonner le cloché,

Le seul maître restant le vent.

Mais pourrais-je sentir le vent sans les cordes pour me guider ?

Faut-il croire en son cloché ?

[i][i]

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Sinon, ça va bien Smile

En plus, j'ai monté un superbe espagnol, ce soir. Il est trooooooop *_* ... je suis amoureuse .
Comment résister ? Il est si beau avec son épaisse crinière, son poitrail large et ses yeux... olàlà, ses yeux me font fondre, il est trop mignon *_* . Et puissant. Mais d'une délicatesse admirable. Et puis quelle classe !
C'était un régal de l'avoir entre mes cuisses et à ma main. C'est pas un pressé, loin de la. Il fait les choses plutôt posément, sans précipitation mais toujours très réceptif au moindre geste. Il démarre au quart de tour à la moindre sollicitation.
une perle !
j'aurais aimé connaitre son nom, mais ses papiers son restés en Espagne.

Euh... pour ce qui n'auraient pas compris ou qui auraient un doute, il s'agit bien d'un cheval et pas d'un immigré sans papier qui parle pas français. ^^' (je précise, on sait jamais... bah oui quoi, essayez de relire ça en vous disant qu'il s'agit d'un homme, tout de suite, vous verrez que ça devient plus... bref ! *tousse* , c'est un cheval)

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Une endroit où poser mon cœur

Je cherche un endroit où poser mon cœur,

Une vie à remplir de mon amour qui déborde.

Comme un vase pour ne plus me répandre,

Sur le sol froid de la solitude et de l'indifférence.

Juste un rêve pour entretenir le feu qui me rend vivante et heureuse de vivre.

Mais je ne sais plus vers où tourner mes rêves.

Je ne reconnais plus mon idéal.

Et parfois, je ne me reconnais plus moi-même.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Entre la main et l'esprit

Parle moi par ta peau.
J’écoute, je ressent.
Viens étendre ton dos.
Lui, jamais il ne ment.

Un premier contact calme et apaisant
Une longue caresse qui réchauffe lentement
De ces premiers gestes, je découvre ton corps,
Le miroir de l’esprit.
Même s’il semble fort,
Je le sais perturbé, en quelques points précis.

Ta nuque soutient le monde.
Tes épaules se plient.

Laisse partir comme une onde
Cette tension, ces soucis.
Prend maintenant du répit
Sous mes mains, tu t’oublies.

Les doigts glissent sur la peau
Sentent la texture, sentent le chaud.
Là où le mal te plisse,
Ils pénètrent et attendrissent,
Donnent la juste pression.
Et cette bonne impression,
Entre douleur et plaisir.
Et le nœud va faiblir.

Le rythme du mouvement
S’adapte à tes sentiments :
Plus doux, plus lent,
Ou plus fort, plus franc.
Mes mains fusionnent avec ta peau
Qui leur donne le tempo.

Je longe les petites vertèbres,
Zone forte en sensations
Elles répondent à mes doigts
Comme le dos d’un chaton.
Mais tu ne le sent pas.
Le corps à ses raisons.

Le geste continue sur les reins.
Ils portent une forte tension.
Mais pétris en douceur,
Ils relâchent la pression
Et donne la chaleur
Avec laquelle on se sent bien.

Et pour finir en beauté,
Sur la nuque, un baiser.

Mais par cet autre touché,
La vibration a changé.
Elle progresse.
Mes mains tremblent.
De l’audace dans les caresses
Nous électrise ensemble.

J’ai capté par la peau
Tes troublantes pensées.

J’en ai fini avec le dos.
Passons à l’autre côté.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

Figure de porcelaine

Fausse indifférence
Un masque de porcelaine
Un faux sourire
Un ton froid
Pas de rires
Pas de larmes
Pas de mépris
Une pointe d'émotion qui dépasse
Aussitôt taillée par un ciseau de fer
Un visage sculpté
Ou desculpté
Pour ne pas montrer
Pour ne pas regarder
Pour se mentir
Ne pas souffrir
Ne pas éprouver
Ne pas risquer
Quand on ne sait pas, on se tait
Quand on ne veut pas savoir, on n'écoute pas
Rester de marbre pour nous protéger
Le cœur a ses oreilles
Il entendra
Il peut battre si fort
Qu'il briserai la porcelaine
Laissant déborder le vase
Et noyer les morceaux.

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

La larme du réveil

Un inconnu
Un ami de mon frère, sans doute. Un parmi d’autre, celui qui était là, au plus près. Juste parce qu’il était là, dans la pénombre du salon, ambiance soirée pyjama.
Cherchant une petite place, un oreiller, je l’ai trouvé, lui, un peu au hasard.
Juste parce qu’il était là, à me tendre les bras.
Accueillie contre son corps fort et rassurant, celui d’un homme au hasard, je me suis laisser à exprimer, d’une pression de solitude sur son épaule musclée, un désespoir ou une espérance. D’une main qui se ferme, crispée et délicate à la fois, geste de chaton égaré, j’ai laisser le besoin parler. Sur lui, son épaule au hasard, parce qu’il était là.
Et il a répondu. Il m’a surpris alors que je n’y croyais plus. Comme ça, sans demander pourquoi, il était juste là. C’était naturel. Il ma serré dans ses bras, répondant à l’appel d’un geste pas au hasard. Un geste bref mais fort. Il l’a compris avant moi et m’offrit plus que ce que je n’attendais pas. Il était là, d’un coup très proche de moi.
Réconfort inespéré, moment de paix retrouvé, au hasard, sans soucis, sans pensée, juste naturel, animal. Car c’est comme ça qu’on fait, en général, si l’on oublie la crainte, le désir de perfection, la méfiance à l’égard de sa propre race si évoluée, si compliquée, où chaque contact semble si… hasardeux.
Hasard d’une autre dimension.
Hasard sans complication.
Juste des bras tendus, une épaule où se blottir
Parce qu’on en a besoin
Facile comme dans un rêve.

C’était un rêve.
Je le savais. Je le sentais.
Mais je le regrette presque comme s’il était vrai.
L’inconnu au hasard.
Juste là pour une fois
Disparu au réveil, cédant sa place à l’angoisse matinal.
Angoisse face à un monde normal.
C’était pourtant si naturel, mais peut-être pas banal.
Juste un rêve, un espoir.
Et je verse une larme de crainte de ne pas le revoir
L’inconnu au hasard.

Messages : 105 Date d'inscription : 19/12/2008

WaW
je cait qu'elle texte je vais prendre pour le concoure de lecture
merci biri

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

de quel concours tu parles vévé?? les textes de silef lui appartiennent,tu lui a demandé quelquechose?,ne prends rien sans son accord s'il te plait.

Messages : 105 Date d'inscription : 19/12/2008

d'acore
le concoure de lecture c'est un concoure quand fait chaque ans au colège

dis-moi que c'est beau ce qu'elle écrit. J'avais toujours râté ce topic!!!

Admin Messages : 829 Date d'inscription : 31/10/2008 Age : 50

un gage pour merlin!!

je dois faire quoi?